Camp d’été pour les futures blouses blanches

Du 3 au 14 juillet, des jeunes médecins militaires en formation ont exercé leurs compétences dans la caserne de Lombardsijde et ses environs pendant le camp médical d’été. Les étudiants, rattachés à l’École Royale Militaire (ERM), ont participé à des ateliers et ont réalisé des scénarios dans un cadre militaire et réaliste. Ils sont ainsi préparés à leur futur emploi à la Composante Médicale.

 

Selon la tradition annuelle, un camp d’été est organisé en juillet, au cours duquel deux semaines d’exercices intensifs sont consacrées à tous les aspects du monde médical. Le 14e Bataillon Med de Peutie s’est chargé de l’organisation.

 

Les participants étaient répartis en trois groupes : étudiants au baccalauréat et à la maîtrise en médecine, spécialistes en formation et planificateurs médicaux. Les étudiants sont issus de différentes universités belges tout en étant étroitement liés à l’ERM à travers différentes sessions de formation et périodes de camp tout au long de l’année.

 

« Au cours de ce camp, ils se familiarisent principalement avec le monde médico-militaire. En plus de leur travail dans un service d’urgence d’un hôpital classique, nous leur enseignons les procédures, le matériel et les protocoles militaires. Cette approche leur permet d’être déjà familiarisés au moment de rejoindre une unité médicale », explique l’Adjudant-major Verschueren du 14 Bn Med, l’organisateur du camp.

 

“Time is money, time is life”

 

De l’évacuation après un saut en parachute en coopération avec les pompiers à des exercices d’incendie sur un navire, en passant par la découpe d’une épave de voiture, divers cours théoriques et ateliers étaient au programme pendant la première semaine.

 

La deuxième semaine était entièrement consacrée aux exercices pratiques : un « field training exercise » sur le terrain dans lequel divers scénarios, parfois difficiles, devaient être menés à bien. Deux postes d’aide médicale (Rôle 1) étaient sur place, ainsi qu’une cellule de coordination de l’évacuation des patients (PECC) pour la coordination des incidents et la communication des évacuations. Cela a permis aux planificateurs médicaux et aux médecins de s’entraîner dans des conditions réalistes. « Le temps c’est de l’argent, le temps c’est la vie », s’exclame l’un des médecins de Rôle 1. Beaucoup de choses sont à faire pour sauver le patient.

 

Une combinaison unique

 

Le docteur Vie Lucas est actuellement anesthésiste stagiaire : « Nous sommes préparés à des situations réelles. À l’hôpital, nous avons notre rôle de médecin, mais ici, nous sommes sur le terrain et nous devons accomplir certaines tâches de manière plus autonome », dit-elle avec enthousiasme. « J’ai choisi la combinaison Défense-Médecine en raison du défi, du travail d’équipe et de l’aventure. Je trouve ça super intéressant. »

 

Sien, étudiante en licence, confirme : « En tant que ‘doc’, il est très utile de voir ce que la Défense attend de nous en tant que médecins. C’est ici que j’apprends le plus en termes de ‘réflexion médicale’. À l’université, tout est souvent encore très théorique, mais ici, on se met vraiment au travail. Par exemple, nous jouons également différents rôles lors de l’exercice sur le terrain : ambulancier, chef d’équipe, etc. »

 

S’entraîner pour le futur

 

Les étudiants des disciplines médicales qui s’engagent pour la Défense jouent un rôle important : ils sont les futurs médecins qui apportent un soutien médical dans d’innombrables missions et exercices à travers le monde. « Tôt ou tard, ils partent en mission. Là-bas, ce n’est souvent pas le luxe d’un hôpital », conclut l’Adjudant-major Verschueren. « Ils doivent donc être adéquatement formés pour prodiguer des soins dans des circonstances difficiles et éprouvantes, et être prêts à faire face à toutes sortes d’urgences médico-militaires. »

 

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Bilitis Nijs

Adrien Muylaert & Gert-Jan D’haene

Nathalie Mylle