Fiss’hure : exercice de cohésion pour les Chasseurs Ardennais
Du 13 au 20 janvier, plus de 300 militaires des 2ème et 3ème Compagnies des Chasseurs Ardennais, accompagnés d’équipes de soutien, se sont entraînés dans les environnements urbains et boisés du camp Lagland, à Arlon. Cet exercice a permis de travailler des compétences clés dans des conditions variées, tout en favorisant la cohésion au sein des équipes.
Pour renforcer les compétences tactiques et techniques, l’exercice a alterné entre zones boisées et villages, offrant une grande variété de scénarios réalistes. Les militaires devaient notamment sécuriser ou défendre un village, tout en prenant en charge et en évacuant les blessés au sein de leurs rangs.
L’exercice s’est déroulé en deux phases, explique le Sous-lieutenant J. D., chef de peloton : « Nous avons commencé par un travail interne au sein de notre compagnie, avant de passer à une confrontation avec l’autre compagnie. Cette approche nous a permis de de progresser dans un cadre à la fois compétitif et réaliste. »
Besoins actuels
Cet entraînement reflète les besoins actuels de la Défense, comme le souligne la situation en Ukraine : « Aujourd’hui, même les unités d’infanterie conventionnelles doivent être prêtes à opérer en zone urbaine. »
Pour les jeunes recrues, il s’agit d’une superbe occasion de plonger pour la première fois dans l’univers militaire en situation de combat. « On a parfois l’impression d’être dans un film, mais c’est exactement ce que je recherchais », témoigne le Premier soldat Medy.
Dès les premiers jours, ce nouveau membre de l’unité a été frappé par l’accueil et la cohésion du groupe. Il a découvert un environnement exigeant où les responsabilités sont claires, et où chaque geste compte. « Une erreur peut coûter très cher, à soi-même, à un camarade ou à la mission dans son ensemble », souligne le Premier soldat.
Vision stratégique et esprit d’équipe
« L’objectif est de poser les bases pour notre prochain déploiement en Roumanie, fin 2025 », souligne le Capitaine Valérian, commandant de la 2ème Compagnie. « Nous voulons garantir que chaque militaire sera pleinement opérationnel. » Au-delà de l’acquisition de compétences techniques, l’exercice a aussi motivé les troupes : « C’est positif de sortir de la routine de la caserne, d’aller sur le terrain pour faire ce pourquoi on s’est engagé. »
Pareil exercice permet également le transfert de savoir-faire entre anciens et nouveaux, ce qui renforce la cohésion et l’esprit d’équipe. Et pour tous, c’est l’occasion de progresser, tant individuellement que collectivement. Le Premier soldat Medy conclut : « Vivre une telle expérience représente une chance, ce n’est pas donné à tout le monde. »