
Le Bataillon Libération – 5e de Ligne teste ses futurs équipements
Le Bataillon Libération – 5e de Ligne de Bourg-Léopold (Bvr/5 Li) rentre de La Courtine, en France, où il a pu se familiariser avec les véhicules blindés Griffon, les armes et les systèmes de communication qui l’équiperont bientôt. Un partage d’expérience basé sur l’innovation, la coopération et l’interopérabilité qui constituent le cœur du partenariat CaMo (Capacité Motorisée). Ce plan de transformation vise à moderniser l’efficacité opérationnelle de notre Brigade Motorisée et à renforcer ses capacités.
Le 2e Régiment Étranger d’Infanterie (2e REI) français utilise les véhicules blindés Griffon et les technologies associées depuis 2022. En tant que première unité belge à bénéficier de cette transformation, le Bvr/5 Li a eu l’opportunité de découvrir ces équipements, de les tester et de se familiariser avec ces nouvelles technologies.
Disponibilité, capacités, adaptabilité
Pour le Colonel Reyniers, Chef de corps du Bataillon Bvr/5 Li, les nouvelles acquisitions présentent trois atouts principaux. Premièrement, une disponibilité accrue : chaque véhicule est attribué à un conducteur et à une section spécifique, ce qui améliore la disponibilité opérationnelle et l’efficacité des troupes.
Deuxièmement, une extension des capacités : la réintroduction du mortier de 81 mm au sein du peloton d’appui et la création d’un peloton antichar au niveau du bataillon apportent une puissance de feu supplémentaire. Enfin, troisièmement : une technologie évolutive. Le programme Scorpion facilite en effet l’intégration des futures avancées technologiques, telles que le camouflage adaptatif et des systèmes d’armes optimisés.
Coopération stratégique Belgique – France
Sur place, nos militaires ont eu l’opportunité d’échanger directement avec leurs homologues français, de leur poser des questions et de bénéficier de leur retour d’expérience. Au-delà des spécifications techniques, ces échanges ont permis de mieux anticiper la formation et le futur déploiement opérationnel du Bataillon.
« Apprendre directement de l’expérience des troupes françaises, qu’il s’agisse des avantages ou des défis rencontrés, nous permet d’assurer une transition plus fluide. Nous pouvons échanger en toute transparence sur les aspects positifs comme sur les difficultés, et mieux comprendre leur parcours de formation et d’adaptation », a souligné le Colonel Reyniers.
Quoi qu’il en soit, cette visite à La Courtine a mis en avant les valeurs fondamentales du plan CaMo : l’innovation, la coopération et surtout l’interopérabilité.







