La Défense a dévoilé ce mercredi 6 septembre son nouveau plan de recrutement : pas moins de 4.000 postes sont ouverts pour l’année de recrutement 2024. Si l’on recherche principalement des techniciens, des soldats et des matelots, de nouvelles opportunités s’ouvrent aussi avec des positions de fusiliers marins, dans la cavalerie ou le « Fast Track » pour les Forces Spéciales. Tour d’horizon.

C’est à la caserne d’Heverlee que la ministre de la Défense Ludivine Dedonder et la major Margot Van Waeyenberghe, de la Direction Générale des Ressources Humaines (DGHR), ont expliqué les différentes options de recrutement pour l’année à venir. Les Forces Spéciales ont ensuite montré leurs compétences lors d’une démonstration dynamique.

Des possibilités infinies

Les postes vacants comprennent un large éventail de profils différents. Sur les 4.000 postes vacants, 2.500 sont destinés au personnel militaire actif, 460 aux employés civils et 1.050 aux réservistes.

« Cette année encore, nous avons un nombre record de postes vacants à la Défense, dans une grande variété de domaines et de fonctions », précise la ministre. « Nous poursuivons résolument le recrutement accru pour promouvoir le développement de la Défense. Quel que soit votre profil ou votre domaine d’intérêt : à la Défense, les possibilités sont infinies. Un emploi à la Défense garantit un environnement avec des valeurs et des normes, des défis et de l’amitié, et vous contribuez à assurer la sécurité de nos concitoyens sur le territoire national et à l’étranger. »

Technique ou administration

Des universitaires aux soldats et matelots, il y en a pour tous les goûts. Les soldats et matelots n’ont même pas besoin d’un diplôme pour entamer une belle carrière. La Défense assure une formation professionnelle et un salaire dès le premier jour.

Les postes techniques sont également très demandés. La Défense a récemment investi massivement dans des équipements de pointe et recherche des jeunes pour l’aider à développer les nouveaux systèmes d’armes, avions, navires et véhicules, du mécanicien à l’ingénieur. La Défense assure votre formation en interne ou finance votre baccalauréat technique externe.

Et pour les emplois non liés au combat, vous êtes également au bon endroit. De nombreux postes de support sont ouverts, du renseignement à l’administration. Vous pouvez vous engager en tant que militaire actif, mais aussi en tant que réserviste ou civil.

Nouvelles fonctions

L’une des nouveautés de cette année : la fonction de ‘sous-officier fusilier Marine’. Les fusiliers marins seront chargés de la protection des ports et des navires depuis la base navale de Zeebruges. Tandis qu’au sein de la Composante Terre, la Défense recrute des officiers et des sous-officiers de cavalerie, qui seront chargés de former les unités appelées à travailler avec le nouveau véhicule de combat lourd, le Jaguar.

Une nouvelle procédure accélérée (‘Fast Track’) va permettre aux jeunes de rejoindre les Forces Spéciales (SF) en tant que para-commando. Après avoir terminé avec succès la formation de base, la formation de parachutiste et la certification A commando, ils pourront se voir offrir une place dans les forces spéciales et démarrer un projet pilote : le cours de Qualification d’Opérateur.

Du nouveau pour les (futurs) pilotes

Une autre mesure notable : l’assouplissement des tests de vue pour les candidats pilotes de la Composante Air. « Nous modernisons également les conditions d’admission des pilotes », a expliqué la ministre. « A partir de janvier 2024, les candidats pilotes pourront porter des lunettes ou des lentilles de contact, à condition d’obtenir une note de 7 sur 10 sans correction et de 10 sur 10 avec correction lors de l’examen médical. Cela nous met sur un pied d’égalité avec les autres pays de l’OTAN et nous permet de respecter les réglementations internationales en vigueur. »

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