La Musique Royale des Guides à la conquête de la Suisse

Avec dix formations musicales issues du monde entier et plus de 500 musiciens, le festival international de musique militaire ‘Avenches Tattoo’ en Suisse a enthousiasmé des milliers de spectateurs. La Musique Royale des Guides y a dignement représenté la Défense. Mais qu’en ont pensé nos musiciens ?

 

Des marches militaires à de la musique expérimentale, les spectacles musicaux chorégraphiés du Tattoo d’Avenches ont ravi 14.000 visiteurs. Petits et grands ont été comblés par un ballet équestre, une descente de parachutistes et quatre représentations de deux heures, toutes plus belles les unes que les autres.

 

Vitrine internationale

 

La Défense a ainsi participé à l’un des tattoo parmi les plus réputé qui accueille chaque année les meilleurs orchestres, issus du Japon à l’Angleterre en passant par les Pays-Bas et l’Ecosse. « Cela fait moins d’un an que je suis à la Défense, et c’est mon premier grand tattoo », explique la clarinettiste basse Freya Bovijn. « Un tattoo, c’est quelque chose de très chouette et de différent. Tout réside dans le détail : à quelle hauteur porter le genou, comment poser les pieds… Bien sûr, plus la musique est difficile, plus il est ardu de marcher et de jouer en même temps… ».

 

Entré début décembre à la Défense, le trompettiste de cavalerie Frank Ranallo confirme : « Gérer son souffle durant la chorégraphie n’est pas toujours facile. Heureusement, l’expérience vient avec le temps ».

 

A 100%

 

« J’ai étudié la trompette classique, à piston », explique Frank Ranallo. « Très différente, la trompette de cavalerie ne dispose d’aucun piston. Il faut donc jouer avec les harmonies ». Frank été immédiatement plongé dans le métier en rejoignant l’orchestre. « Après deux jours de répétitions, je faisais mon premier concert. Et le tattoo ? Ce genre de prestations ne constitue pas notre spécialité. Mais nous nous sommes préparés avec notre chef d’orchestre et le trompette-major. Tout le monde s’est donné à 100% pour offrir le meilleur spectacle possible. »

Yuki Willems

Vincent Bordignon

Yuki Willems & DG StratCom