Durant un mois, la Marine a soutenu une opération internationale de grande envergure contre la contrebande de cocaïne par voie maritime. Coordonnée par les Douanes en collaboration avec 12 autres pays, l’opération White Sea, qui s’est conclue le 15 octobre, a permis d’intercepter, au niveau européen, 930 kg de cocaïne et 4.950 kg de haschisch.

Pour lutter contre la contrebande par voie de mer, les Douanes peuvent compter sur les ressources de la Marine et de la Police maritime. En raison de leur polyvalence et de leur rapidité, les patrouilleurs jouent ici un rôle central. Ils constituent une excellente plate-forme d’observation et d’inspection. Et ils permettent de mener des actions rapides telles qu’un arraisonnement (boarding) ou une interception.

Des contrôles approfondis en mer

L’opération White Sea a permis de suivre et analyser 525 navires. Parmi ceux-ci, 73 ont été effectivement contrôlés. Pourquoi ont-ils été considérés comme suspects ? Différents critères interviennent : pavillon, provenance, destination, mouvements anormaux,…

En recourant à de nombreuses technologies innovantes et en s’appuyant sur divers partenaires, la surveillance des navires a été effectuée tant sur mer que sous-eau et dans les airs.

Troisième navire de patrouille

Le Castor et le Pollux, les deux navires de patrouille de la Marine, sont prêts à intervenir 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 pour des tâches telles que la surveillance des navires non OTAN, la surveillance de l’environnement et de la pêche, le soutien aux opérations de recherche et de sauvetage et les fonctions de garde-côtes. Un troisième patrouilleur doit permettre d’exécuter ces tâches élargies encore plus efficacement.

Le pouvoir de la coopération

L’opération White Sea démontre la puissance de la coopération entre les pays et les services dans la lutte contre la contrebande de drogue.  En luttant contre le trafic maritime de stupéfiants, la Marine contribue directement à la sécurité et à la santé de notre société.