Celtic Uprise 2021: retour aux tâches essentielles

Au cours de ces deux dernières semaines, les deux Flandres servaient de vaste champ de bataille à un exercice de la Brigade motorisée et à d’autres unités d’appui. Ce qui devait être un entraînement très ambitieux avec la collaboration de la France devenait par nécessité un exercice mettant l’accent sur les tâches essentielles.

 

Du 26 avril au 6 mai 2021, quelque 400 militaires de différentes unités participaient à un exercice majeur de coopération stratégique avec la France. En raison de la détérioration de la situation du coronavirus, ce pays dut fermer ses frontières et annoncer un nouveau confinement.

 

« Cela a contraint l’unité de combat française de se retirer de cette manœuvre », déclarait le colonel Jacky Cabo, commandant de la brigade motorisée. « Nous avons ensuite réorienté l’ensemble de cet entraînement afin de le concentrer sur les tâches essentielles. »

 

Dans ces circonstances, le Bataillon Libération – 5 Ligne, le Bataillon de Chasseurs à cheval (ISTAR), le 11 Bataillon Génie et quelques autres unités d’appui durent donner le meilleur d’elles-mêmes. Pendant deux semaines, patrouilles, observations, sécurité, convois, actions antiterroristes et même évacuations sanitaires étaient au programme. Parmi les personnes impliquées, de nombreux nouveaux militaires qui pouvaient participer pour la première fois à un exercice d’une telle ampleur.

 

Le mercredi 5 mai, une compagnie très motivée du Bataillon Libération-5 Ligne menait un exercice de synthèse avec l’appui du 11 Génie. Ce faisant, ses membres démantelaient une cache d’armes et neutralisaient l’ennemi.

 

Pour ce scénario, ils avaient l’occasion unique de s’entraîner sur un site qui sera démoli plus tard dans l’année. Cela leur permettait de poser librement des pièges, de briser des fenêtres et même d’abattre des murs afin de s’exercer avec un maximum de réalisme.

 

« Ces dernières années, nous avons fourni un appui considérable à la nation, comme lors de l’opération Vigilant Guardian et dans la crise du coronavirus », déclarait le colonel. « Mais il est également très important de poursuivre la pratique des procédures de combat afin que nous soyons en mesure de nous investir dans n’importe quelle mission ! »

 

Cependant, la crise du coronavirus n’aura facilité en rien l’organisation d’un tel exercice. Grâce à un système bien intégré avec des tests rapides réguliers, un strict respect des mesures imposées et de la discipline, la Défense prouvait à nouveau qu’elle pouvait organiser un exercice en toute sécurité, même en période de Covid.

Nathalie Mylle

Gert-Jan D'haene

Mathieu Duhembre