Durant ce mois de juin, le 4^ème Groupe Systèmes de Communication et d’Information (4 Gp CIS) a réalisé un exercice d’entraînement fonctionnel CIS de deux semaines en collaboration avec le 53^ème Régiment de Transmissions français, à Lunéville en France. L’objectif était d’entraîner les pelotons spécialisés à l’appui ICT des opérations et exercices à l’étranger ou sur le territoire national.

Voici la scène : un Unimog débarque et s’arrête soudainement en plein milieu d’une prairie. L’équipe CIS belge composée de trois personnes semble avoir trouvé la position idéale pour le déploiement de leur COMCEN (Communication Center). En trente minutes, les moyens radio, satellite et IT sont déployés et leur mission peut commencer. Le COMCEN s’occupe de faire le lien stratégique entre la Belgique et un théâtre d’opération. Pour cela, il appuie les unités de combat jusqu’au niveau compagnie et s’occupe de chiffrer les communications sécurisées. « Ici, nous nous entraînons aux procédures et à la mise en œuvre de communications tactiques et réseaux informatiques sécurisés et adaptés aux engagements de la Défense » explique le major Collin, chef de corps du 4 Gp CIS.

Cet exercice a pour but de certifier l’opérationnalité de leur détachement afin de garantir au commandement de pouvoir diriger des futures opérations. Il est aussi utilisé pour la formation et l’entraînement des nombreux jeunes militaires de l’unité, pour les appuis futurs des unités de la Brigade Motorisée.

Mais, avant d’être spécialistes de nouvelles technologies CIS, les opérateurs du 4 Gp CIS sont également des militaires. L’entraînement technique fut donc combiné à de la tactique : exercices à pied ou en véhicule, piste d’obstacle, tirs, réactions aux incidents remplissaient un programme bien chargé.

Entraînement à l’interopérabilité

Dans la continuité de la CaMo, le partenariat stratégique franco-belge inédit de Capacité Motorisée, cet exercice visait également à entraîner l’interopérabilité du 4 Gp CIS avec son unité jumelle française, le 53^ème Régiment de Transmissions de Lunéville. De nombreuses activités de cohésion étaient au programme pour renforcer les liens. Une équipe technique de l’armée luxembourgeoise était également présente pour effectuer ces tests d’interopérabilité afin, pour eux aussi, de préparer l’avenir et de voir les options pour notre futur « Combat Recce Battalion » binational.

« Nous avons eu l’occasion de voir les options techniques d’interopérabilité entre nos nations et de préparer avec eux la future transformation de notre Brigade Motorisée et nos missions en commun » conclut le major.