La Composante médicale déroule son fil rouge durant Green Light

Chaque année, la Composante Médicale organise un exercice incluant toutes ses unités médicales. Malgré une année extrêmement chargée, l’exercice annuel de Green Light s’est tenu, cette fois à Marche-en-Famenne. L’objectif : déployer conjointement une chaîne complète de traitement et d’évacuation, de la ligne de front à l’hôpital de campagne.

 

« L’accent est largement mis sur la standardisation des compétences médicales », déclare le colonel Dumarey, en charge de l’exercice. « Toutes les unités sont sur la même longueur d’onde en matière de formation. De cette façon, nous pouvons intégrer adéquatement les nouveaux militaires, en particulier les jeunes militaires, dans leurs sections et pelotons. »

 

Les troupes affûtent leurs connaissances et leur entraînement à travers plusieurs ateliers. Les unités ont pu découvrir de nouvelles trousses de matériel médicales d’urgence. « Les compétences de base que chaque soldat doit maîtriser sont également passées en revue », poursuit le colonel, « lecture de cartes, procédures radio et camouflage, pour n’en nommer que quelques-unes. À la Composante Médicale, nous ne devons pas seulement maintenir nos connaissances médicales. La vie sur le terrain ne peut pas nous être étrangère. »

 

Le personnel s’entraîne aux tactiques, techniques et procédures d’un poste de secours tactique (Rôle 1). Il s’agit d’une section médicale composée d’une équipe de traitement et de deux équipes d’évacuation avec ambulances. « Cette section médicale soutient les compagnies de combat des bataillons et fournit des soins médicaux vitaux dans l’heure suivant une blessure », explique le colonel. « Pour répondre à ces normes strictes, médecins militaires, infirmières, ambulanciers et brancardiers s’entraînent intensivement. De cette façon, ils agiront ensemble de manière synchrone sans perdre une minute. »

 

En plus de l’entraînement autour du Rôle 1, l’équipe chirurgicale des opérations spéciales (SOST) forme du nouveau personnel. Le SOST est une équipe chirurgicale capable de stabiliser chirurgicalement les soldats gravement blessés lors des opérations militaires les plus exigeantes, dans les conditions les plus difficiles et dans les endroits les plus désolés. Leur credo : les meilleurs soins chirurgicaux possibles, partout. Cela se fait au plus près de l’emplacement des opérations armées, la ligne de contact, afin de minimiser le temps de réponse et la perte de temps. Plus le délai entre la blessure et le traitement est court, meilleures sont les chances de survie.

 

Il va sans dire que même durant une manœuvre de cette ampleur, la menace corona erre. La mission d’entraînement restant prioritaire, la prévention Covid-19 demeure par conséquent, un objectif permanent du commandement. Femmes et hommes appliquent strictement les mesures préventives fédérales et militaires avec des masques faciaux, du gel pour les mains, une distance de sécurité, la désinfection des matériaux lors de la prise de contrôle, des tours de rôles pour les repas, les douches, etc. Chaque soldat est membre d’une bulle dans laquelle règnent une forte autodiscipline et un contrôle social.

Rein Van den Bergh

Gert-Jan D’Haene

Mathieu Duhembre