La Défense soutient à nouveau les maisons de repos et de soins

Le coronavirus sévit à nouveau dans les maisons de repos et de soins (MRS) comme lors de la première vague. La Défense a ainsi redéployé des moyens et des effectifs afin d’aider le personnel concerné. Qu’il s’agisse d’assister du personnel soignant ou de fournir un appui logistique, la Défense est fin prête. Diverses unités apportent leur contribution là où le travail les submerge. « Nous ressentons une énorme gratitude », précise le commandant Pieter Swinnen du 2 Élément Médical d’Intervention.    

 

Partout en Belgique, les maisons de repos et de soins se battent contre la Covid-19. Le virus n’affecte pas seulement les patients mais bien, ici et là, le personnel qui abandonne également parce qu’infecté. Cette situation fait pression sur leurs collègues restants qui permettent à ce secteur de poursuivre son fonctionnement. Afin d’alléger cette charge de travail, la Défense apporte également un soutien logistique et médical.

 

« Lorsque la Défense reçoit une demande d’une MRS ou d’une maison de repos, une recce ou reconnaissance a, tout d’abord, lieu », explique Swinnen. « Nous sommes à l’écoute de leurs besoins et étudions la manière de leur venir en aide. Du personnel fait-il défaut ? À quoi ressemble les infrastructures ? Quelles mesures ont déjà été prises ? Ces questions débouchent sur un rapport détaillé qui nous permet d’avancer. »

 

En matière d’options d’appui, le commandant évoque trois grandes catégories. « Premièrement, nous pouvons fournir un appui médical. Notre personnel paramédical se retrousse déjà les manches dans diverses MRS et maisons de repos sur l’ensemble de notre territoire. Je parle de nos ambulanciers. Ils assistent principalement les infirmières.

 

Une assistance logistique est également possible. « Là, nous comptons sur nos brancardiers », poursuit Swinnen. « En servant des repas, en aidant à la désinfection et en rangeant les chambres, nous allégeons une bonne part de la charge de travail. » Des militaires d’unités non médicales peuvent également être appelés pour ce type de tâches.

 

Le troisième pilier de ces mesures d’appui consiste en des ateliers. « Notre service vétérinaire rappelle les meilleures méthodes d’application des équipements de protection individuelle et des mesures d’hygiène aux divers personnels. Il s’agit dans ce cas de trois à quatre séances par MRS ou maison de repos. Les ateliers constituent une excellente réintroduction des mesures qui étaient également en vigueur lors de la première vague.

 

« Nous avons constaté une immense gratitude de la part de la direction, du personnel et des résidents des MRS et maisons de repos », conclut Swinnen. Le déploiement de la Défense n’est pas une solution structurelle mais sert plutôt de première étape pour en trouver une. La Défense continue ainsi d’apporter sa contribution en ces temps difficiles.

Rein Van den Bergh

Gert-Jan D'haene

Clint Soete