La ministre de la Défense découvre le nouvel Institut Géographique National

Ce jeudi 28 octobre, la ministre de la Défense Ludivine Dedonder a visité pour la première fois l’Institut Géographique National (IGN). Depuis son déménagement durant la crise sanitaire, l’Institut, sous tutelle de la Défense, est établi au sein de l’Ecole Royale Militaire à Bruxelles.

 

L’IGN a pour tâche principale la réalisation et la mise à jour des cartes topographiques de la Belgique. La Défense en est non seulement le ministère de tutelle, mais aussi l’un de ses partenaires clés car elle demeure l’un des plus grands utilisateurs de ses cartes. En plein confinement en raison de la pandémie, l’IGN a déménagé de l’abbaye de la Cambre vers le Campus Renaissance. Si l’inauguration officielle de ses nouveaux bâtiments n’a pas encore pu avoir lieu pour cause de pandémie, la Ministre a pu déjà en avoir un avant-goût.

 

Lors de sa visite, elle a pu découvrir comment les différents services de l’Institut remplissent leur mission dans leur nouveau cadre. Le nouveau webshop qui s’occupe de la distribution des cartes touristiques, de ses cartes topographiques et produits standard, l’imprimerie ou encore le département production-intégration dans lequel sont mesurés les obstacles liés à la navigation aérienne à l’aide de matériel 3D, lui ont notamment été présentés.

 

Une explication lui a aussi été donnée sur les efforts déployés par l’IGN pendant la crise générée par les inondations de cet été. Afin de contribuer à la gestion de celle-ci, l’Institut a réalisé des prises de vue aériennes des plaines inondables. Il a également, de sa propre initiative, mis en place un portail pour mettre à disposition, entre autres de la Défense, du Centre de Crise National, des zones locales d’intervention d’urgence mais aussi des municipalités, toutes les géo-informations disponibles.

 

Ludivine Dedonder a déclaré : « L’Institut Géographique National – parastatal de la Défense – est une mine d’informations qui collabore avec de nombreux services publics à commencer par les communes, les provinces, les régions et, bien sûr, l’État fédéral. On retrouve sa présence au travers de la plupart de nos activités qu’elles soient de détente grâce aux cartes en tout genre que l’Institut est capable de produire; qu’elles soient professionnelles, dans le domaine du transport aérien ou routier; ou qu’il s’agisse de gestion de crise comme lors des inondations récentes. La récente installation de l’Institut au sein du Campus Renaissance de l’Ecole Royale Militaire accroit physiquement sa proximité de la Défense. Une proximité que je compte encore renforcer à l’avenir comme le prévoit ma note de politique générale. Cette visite fut aussi l’occasion de rencontrer une partie des équipes : le personnel de l’IGN peut être fier du dynamisme qui s’en dégage ainsi que de la manière exemplaire avec laquelle l’Institut a pu gérer son déménagement tout en maintenant son flux de travail et cela en pleine période de confinement ».

Jacques-Emmanuel De Boeck

Rosalie Schallon