Le chasseur de mines belge Lobelia met le cap sur le Nord

Le mercredi 11 septembre, le chasseur de mines Lobelia a quitté Zeebruges pour rejoindre, en compagnie de ses équivalents néerlandais (Willemstad) et français (le Sagittaire), la flotte permanente de lutte contre les mines de l’OTAN, le SNMCMG1.

 

Au cours des prochains mois, ces navires opéreront en mer du Nord et en mer Baltique afin de détecter et désamorcer des explosifs datant des guerres mondiales. Mais en quoi consiste exactement cette opération et pourquoi est-elle si importante ?

 

Garantir la sécurité des mers

 

Le SNMCMG1 (Standing NATO Mine Countermeasures Group 1) est une flotte composée de navires de plusieurs pays de l’OTAN, dont l’objectif principal est de détecter et de détruire les mines marines. Si le nom peut paraître compliqué, la mission est claire : garantir la sécurité des mers pour la navigation et la pêche. Avec les milliers d’explosifs qui gisent encore au fond des mers, cette tâche n’est pas un luxe.

 

Mer du Nord et mer Baltique

 

La flotte que le Lobelia s’apprête à rejoindre opère principalement en mer du Nord et en mer Baltique. Ces zones contiennent encore de nombreuses mines marines et autres explosifs datant des deux guerres mondiales. Il s’agit d’une menace durable pour le commerce international et pour la pêche.

 

Eliminer ces explosifs est essentiel afin de permettre aux navires de poursuivre leur route en toute sécurité. C’est toute l’économie mondiale qui repose sur des voies navigables sûres – no shipping, no shopping, comme on dit parfois dans le monde maritime, soit pas de navigation, pas de shopping.

 

Des chasseurs de mines tripartites

 

Au moment du départ, la ressemblance entre les trois navires, quasiment identiques, est frappante. De fait, ils appartiennent tous à la classe Tripartite, une collaboration entre la Belgique, les Pays-Bas et la France. Un bel exemple de coopération multinationale, tout comme le projet des futurs navires de déminage. Beldefnews | La France officialise sa décision pour ses navires MCM (mil.be)

 

Pour ces futurs navires, on retrouve les trois pays mais avec une particularité. En fait, la Belgique et les Pays-Bas construisent ensemble douze nouveaux navires tandis que la France, désormais convaincue, a choisi d’utiliser le même design pour ses prochains navires de lutte contre les mines.

 

Un équipage compétent

 

Au cours des prochains mois, l’équipage et les partenaires de l’OTAN, apporteront ainsi une contribution importante à la sécurité maritime. Sa mission, débarrasser la mer du Nord et la mer Baltique des explosifs dangereux, est essentielle pour la sécurité maritime et la protection de l’environnement. Grâce à son expertise, nous pouvons affirmer avec confiance que la mer redeviendra un peu plus sûre.

Sten Maelfeyt

Jorn Urbain

Patrick Fockenoy