Le « Search and Rescue » en images

Les mois d’été sont toujours les plus intenses pour nos équipes du Search and Rescue. Ils mènent des opérations de sauvetage en étroite collaboration avec la Garde côtière, aussi bien en mer que sur terre. Le personnel de la 40e Escadrille se tient prêt 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Une équipe aux spécialisations variées met toujours tout en œuvre pour faire décoller à tout moment l’imposant hélicoptère NH90. Embarquez avec nous pour un vol au-dessus de la mer.

 

Scramble, scramble, scramble !

 

C’est d’abord le Search and Rescue Mission Coordinator qui reçoit l’appel d’urgence. Il prend alors des mesures immédiates. Le coordinateur est la pierre angulaire de l’organisation lors d’un scramble. Il est en contact permanent avec l’équipage de l’hélicoptère d’une part, et avec des acteurs tels que la Garde côtière, la police et les pompiers d’autre part. « Parfois, les informations dont nous disposons sont très sommaires et nous ne savons rien de la région dans laquelle nous devons rechercher », explique l’adjudant-major Wostyn. Il occupe ce poste très important depuis quatorze ans. On apprend également qu’il était en service lors des attentats de Bruxelles en 2016. « J’ai coordonné, avec un collègue, le déploiement d’un Seaking et d’un NH90 pour le transport des victimes entre différents hôpitaux ». Pour mener à bien cette tâche cruciale, il surveille, entre autres, via ses différents écrans, les conditions météorologiques et les activités en mer et dans les airs, et combine tout cela avec des messages qui arrivent en continu par téléphone.

 

Un équipage de cinq personnes

 

L’hélicoptère du Search and Rescue vole toujours avec un équipage de cinq personnes : un pilote et un copilote, un opérateur cabine, un plongeur et un medic. Il ne fait aucun doute qu’ils sont tous indispensables, mais le plongeur et l’opérateur cabine offrent sans aucun doute le plus de spectacle. Le plongeur, qui descend agilement le long d’un câble, par la porte ouverte, est soigneusement assisté par l’opérateur cabine, qui à son tour donne des instructions au pilote. « La collaboration est la clé », explique-t-il. L’équipage a déjà beaucoup vécu de choses ensemble et l’équipe Search and Rescue a déjà secouru à plusieurs reprises des gens de justesse. Certaines histoires donnent la chair de poule. « Cela ne se termine pas toujours bien », dit l’adjudant-major et plongeur Rycx. « Nous sommes parfois confrontés à des victimes qui ne s’en sortent pas. Il faut aussi savoir gérer ça. »

 

Les maillons indispensables

 

Les hélicoptères ne décolleraient pas sans l’aide d’une équipe de techniciens. Ils sont également constamment prêts à maintenir les appareils en parfait état. Après chaque vol, les différents véhicules foncent vers le site d’atterrissage et le NH90 est contrôlé en détail par les techniciens au grand savoir-faire. N’oublions pas également les indispensables pompiers ainsi que les contrôleurs aériens dans la tour. Tous ces maillons contribuent, depuis le sol, à sauver des vies.

 

Le premier appel d’urgence pour le NH90 a eu lieu en 2015. Depuis, les quatre appareils disponibles ont mené de nombreuses missions. Les mois d’été sont toujours très intenses; en août dernier, l’impressionnant hélicoptère s’est envolé seize fois. Il est principalement repérable au-dessus de notre côte belge, mais se déploie également au-dessus du reste du territoire belge, ainsi qu’au-dessus de la France, des Pays-Bas et de la Grande-Bretagne.

Kerlijn Puttemans

Vincent Bordignon

Damien Van Laethem