Situé à Eupen, l’Institut Royal Militaire d’Éducation Physique (IRMEP) est l’un des cœurs battants de la Défense. Depuis plus d’un siècle, cette école et les PTI qui y sont formés assurent la préparation physique des militaires et du personnel civil.

Fondé en 1885 en tant que « centre de formation pour escrimeurs », l’IRMEP a progressivement évolué pour devenir un institut dédié à la formation des instructeurs (et assistants) en entraînement physique, les Physical Training Instructors (PTI).

Eupen, terrain d’entraînement

Après la Phase d’Instruction Militaire, les candidats qui souhaitent embrasser une carrière de PTI suivent, à Eupen, une formation de onze mois (pour les PTI titulaires) ou de six semaines s’ils prévoient d’exercer cette fonction en complément de leur activité quotidienne au sein de leur unité (assistant PTI).

L’IRMEP permet aussi aux militaires d’obtenir des certifications spécifiques, en fonction de leurs besoins, qu’il s’agisse d’escalade, de sauvetage ou de techniques de combat.

Les PTI

Les instructeurs en entraînement physique jouent un rôle clé pour promouvoir la culture du sport au sein de l’unité. Leur approche repose sur trois piliers : Fit for life (en forme pour la vie), Fit for job (en forme pour le travail) et Fit for Ops (en forme pour les opérations).

Ils veillent ainsi à ce que le personnel reste en bonne santé et en condition physique optimale, capable d’accomplir ses tâches quotidiennes – parfois exigeantes physiquement – et prêt à partir en mission avec la force et l’endurance nécessaires.

Une motivation sans faille

Le Premier sergent-major Ben S., instructeur PTI à l’IRMEP depuis trois ans, est l’un de ces « préparateurs physiques » : « Ce qui me plaît dans l’enseignement à la Défense, c’est que tout le monde est ici avec une motivation sans faille. Même si la formation est exigeante, les candidats PTI s’investissent à 100 % pour réussir. »

Le Sergent Kenneth V., actuellement en formation, a rejoint l’IRMEP via le recrutement interne : « De 2008 à 2021, j’étais judoka de haut niveau à la Défense. Ensuite, j’ai intégré le service des sports de la Marine. En quête d’un nouveau défi physique, j’ai postulé en interne pour devenir PTI. »

Sa collègue, la Sergent-major Melissa B., titulaire d’un master en éducation physique, a quant à elle été recrutée par voie externe : « La formation est exigeante, tant sur le plan musculaire et cardio que mental. Il faut une grande résilience. Un état d’esprit combatif motive les collègues à bouger plus et mieux. »

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