Nouveaux plongeurs sauveteurs pour la base aérienne de Coxyde

Une journée d’hiver froide mais ensoleillée… La Carrière de Barges à Tournai, ancien site d’une profondeur de 50 mètres, remplie d’une eau douce et claire. Puis deux amis qui partent pour une plongée d’hiver pendant leur jour de congé… L’un d’eux reste bloqué dans un passage étroit à 30 mètres de profondeur dans une eau froide. Son copain, le second plongeur, le remarque trop tard. Il lui reste trop peu d’oxygène pour secourir son ami. En panique, les services d’urgence sont appelés mais aucun plongeur sauveteur n’étant disponible, l’aide de la 40 Escadrille Search and Rescue (SAR) est sollicitée. Scramble !

 

Fort heureusement, il ne s’agit pas d’un véritable appel d’urgence mais d’un scénario très réaliste appliqué en ce mardi 8 décembre 2020. Il intervient dans le cadre de l’examen final des nouveaux plongeurs sauveteurs de la 40 Escadrille Search and Rescue. L’hélicoptère de sauvetage NH90 NFH apparaît, quant à lui, au-dessus de la carrière de Tournai peu après 14 heures.

 

La ministre de la Défense, Ludivine Dedonder, encore récemment échevine dans cette ville du Hainaut, est venue jeter un coup d’œil pendant l’exercice. Elle expliquait également aux médias locaux, l’importance de cette manœuvre SAR ainsi que le déploiement de la Défense dans le cadre des missions d’aide à la nation. En moyenne, quelque 90 interventions de sauvetage sont effectuées annuellement par le NH90 Caiman et ses équipages.

 

La formation du plongeur sauveteur dure environ deux ans. Elle s’achève par un examen intensif comprenant diverses parties. Après réussite, dont celle d’un test sportif, un exercice à bord d’un navire ainsi qu’un autre de plongée de sauvetage, le candidat peut fièrement se targuer d’être plongeur SAR. Toute personne intéressée par ce métier qui sauve de nombreuses vies, peut d’ores et déjà commencer son entraînement pour les prochains tests de sélection qui auront lieu en 2022.

Jo Vanden Broeck

Jo Vanden Broeck