Travail d’équipe international pendant l’exercice Ringo Range

Un paradrop, une intervention de F-16 et un fastrope avec un hélicoptère. Voilà quelques-uns des ingrédients de l’impressionnante démonstration lors de l’exercice Ringo Range ce mercredi 1er juin. Cet exercice annuel à Elsenborn se déroule en marge du Benelux Steering Group (BSG), qui discute de la coopération militaire entre les pays à un niveau « joint ». La coopération internationale entre le Benelux et la France fut aussi mise à l’honneur.

 

En présence du vice-chef de la Défense, le lieutenant-général Thys, et d’un certain nombre de personnalités des États-Unis, de France et d’Angleterre, entre autres, les différentes composantes des différents pays ont montré leurs capacités.

 

Des hélicoptères néerlandais et belges ont survolé le terrain avec une équipe des Special Operation Forces pour procéder à une extraction de personnel. Ils ont travaillé en étroite collaboration avec une équipe franco-néerlandaise de Joint Terminal Attack Controllers (JTAC). Peu de temps après, des mortiers ont été tirés et les F-16 de la Quick Reaction Alert sont intervenus. Pour finir, des parachutistes belges ont sauté d’un avion A400M luxembourgeois avec un équipage luxembourgeois, tandis que le soutien médical du 14e bataillon médical se tenait prêt. Un bel exemple de travail d’équipe international.

 

« La coopération et l’intégration des ressources, notamment aériennes, sont ici cruciales. Ici, sur le champ de tir, nous travaillons de manière tactique et nous mettons en place les procédures. Chacun doit atteindre ses objectifs. Un F-16, par exemple, ne dispose que d’une heure et dans cette heure, tout doit être fait », explique le commandant De Potter, qui dirige l’exercice. « Ce sont des procédures de l’OTAN pour que tout le monde travaille de la même manière. C’est pourquoi la coopération entre les différentes nations fonctionne également très bien », conclut-il.

Bilitis Nijs

Adrien Muylaert