2500 postes à pourvoir en 2023

Une conférence de presse s’est tenue à la caserne de Peutie le 12 septembre 2022 concernant le recrutement 2023. L’année prochaine, la Défense sera à la recherche de 2500 nouveaux soldats et civils, jeunes et motivés pour pourvoir toutes sortes de postes : des fonctions support technique aux fonctions de combat. Tous les emplois sont ouverts aux hommes et aux femmes.

 

La Défense poursuit la recherche de candidats afin de compléter 10 000 postes vacants pour cette législature avec entre-autres 2500 postes vacants en 2023, dont 300 officiers, 950 sous-officiers et 1250 soldats et marins. Il y a également 760 postes vacants pour les membres du personnel civil et 950 postes vacants pour les réservistes.

 

« Nous portons notre attention aux emplois opérationnels, mais aussi aux postes vacants pour les techniciens et aux fonctions de soutien telles que l’administration et la logistique », a déclaré Ludivine Dedonder, ministre de la Défense, lors de la conférence de presse.

 

Actuellement, le pourcentage de militaires féminins est de 10%. « Ce pourcentage doit aussi être augmenté », affirme la Ministre. « Les jeunes femmes ont encore trop l’impression que la Défense n’a du travail que pour les hommes. Ce qui n’est absolument pas le cas.

 

Formation de bachelier technique

 

Des jeunes ayant un diplôme en poche, sans qu’il soit technique peuvent également postuler à la Défense. Nous fournirons ensuite la formation nécessaire et offrirons également la possibilité de suivre un baccalauréat technique dans une haute-école de leur choix.  Les étudiants qui suivent déjà un baccalauréat technique spécifique peuvent après un ou deux ans poursuivre leurs études aux frais de la Défense et en même temps recevoir un salaire.

 

Une démonstration dynamique

 

La présentation a été suivie d’une démonstration dynamique avec la configuration technique de l’équipement sur les véhicules militaires. « Cela concerne principalement les systèmes de communication, mais nous concevons également des systèmes pour fixer les antennes dans les véhicules », explique Kim Van Brussele. Il a commencé sa carrière à la Défense avec le plan « Rosetta », cet accompagnement permet aux jeunes de moins de 25 ans d’acquérir une première expérience professionnelle. Après cela, Kim a choisi de changer de statut. « J’ai fait mes tests au Selor et j’ai pu travailler à temps plein à la Défense en tant que civil », explique Kim. « L’ambiance de travail est géniale et le travail est également varié. Je ne regrette certainement pas mon choix. Au contraire », dit-il avec conviction.

Nathalie Mylle

Adrien Muylaert

Mathieu Duhembre