Deux chasseurs de mines, une frégate et un navire de formation maritime : ce mardi, quelques dizaines d’étudiants et plusieurs instructeurs ont pris le large dans le cadre de la Navy Academy (NAC) Summer Campaign. Se déroulant du 3 au 28 juillet, cette formation va permettre à nos jeunes officiers, sous-officiers et volontaires d’acquérir des compétences maritimes et de préparer leur entrée dans la flotte. C’est également l’occasion d’améliorer plus largement l’état de préparation opérationnelle des unités et de motiver les équipages.

C’est à bord des chasseurs de mines Bellis et Lobelia, de la frégate Louise-Marie et du navire d’écolage français Almak que nos officiers, sous-officiers et volontaires sont partis pour presqu’un mois d’entraînement durant lequel ils navigueront sur la mer du Nord. Une expédition durant laquelle nos étudiants pourront mettre en pratique toute la théorie vue en cours. Ils pourront ainsi s’entraîner à la lecture de carte, apprendre à formuler des transmissions correctes ou même diriger une équipe de marins sur un navire.

Environnement propice à la pratique 

Le but de cette campagne est principalement d’apporter un soutien nécessaire aux étudiants de la Navy Academy. Cela leur permet de s’entraîner dans des conditions réelles sous la supervision d’un homologue bien formé. Cette formation d’apprentis sous supervision leur donnera la possibilité de bien se familiariser avec les navires de notre flotte.

Mission simple mais importante

Cet entraînement, qui permettra à nos étudiants de mieux appréhender le monde maritime, se déroulera selon un schéma bien déterminé les menant vers la dernière étape de leur formation. A l’issue de cette campagne en effet, certains étudiants seront soumis à un examen. C’est le dernier cap à passer avant de pouvoir rejoindre la passerelle d’un navire en tant qu’officier de quart.

Tous ces efforts sont entrepris pour assurer un haut niveau d’expertise des marins au service de la Marine, dans toutes les catégories de personnel. Cette mission est essentielle car le trafic maritime se densifie année après année, la Belgique se trouve sur le deuxième axe maritime le plus fréquenté au monde, et la situation internationale instable aux portes de l’Europe nécessitent un niveau d’aptitude de nos marins toujours plus élevé.