Déploiement du 2 Wing Tac de Florennes sur la base aéronavale de Landivisiau

Du 6 au 24 septembre, 10 à 12 F-16 et environ 140 militaires principalement de la base aérienne de Florennes sont déployés en Bretagne.

 

Le Personnel déployé

Diverses spécialités sont présentes pour assurer les missions d’entraînement. Outre les pilotes, on retrouve du personnel de support aux missions aériennes, des techniciens spécialisés en avionique, en cellule avion, en moteur, en équipement de vol et de survie ainsi que des armuriers. Nous pouvons également compter sur l’appui de contrôleurs aériens, météorologues, pompiers, infirmiers du 14 Bn Med et physio de l’HMRA, mais aussi des GLO’s (Ground Liaison Officer) et des JTAC’s (Joint Terminal Attack Controller), des chauffeurs et du personnel administratif.

 

Se déployer en Bretagne, pourquoi et avec quels objectifs ?

La raison de ce déploiement est de maintenir le haut niveau de qualification de nos pilotes pendant que des travaux sont réalisés sur la piste principale de Florennes.

L’objectif principal du déploiement est de qualifier l’ensemble des pilotes (1ère Esc, 350ème Esc et GpV) en vol de nuit.

En plus de cet objectif, différents cours sont dispensés à nos plus jeunes pilotes. Un autre but est également de faire évoluer certains de nos pilotes expérimentés vers des niveaux de responsabilités plus élevés.

Le personnel de support et technique en fait de même ; nombres de jeunes spécialistes sont en déploiement pour la première fois et effectuent ici une partie de leur OJT (On the Job Training) afin d’être prêts pour les déploiements à l’avenir.

Le rythme de travail s’étale de 7 heures du matin jusqu’au petit matin du lendemain. Avec, du lundi au jeudi, 2 vagues (l’une de jour, l’autre de nuit) et le vendredi, 2 vagues de jour.

Ce déploiement est également l’occasion d’un partage très enrichissant de connaissances entre la Force Aérienne Belge, ses F-16 et son personnel, et l’Aéronavale Française, ses Rafale Marine, et ses marins, et ce dans un environnement de vol bien différent de nos missions d’entraînement en Belgique.

Claude Rossignol