Avec l’exercice Eastern Breeze, le Special Operations Regiment (SO Regt) a envoyé ses troupes à l’étranger pour la dernière fois cette année pour un entraînement intensif. L’état de préparation et l’interopérabilité de nos militaires pour les opérations spéciales ont été mis à rude épreuve en Hongrie.

L’exercice a commencé dès que les troupes ont fait leurs premiers pas sur le sol hongrois. Les para-commandos ont dû accomplir diverses actions afin d’affiner leurs compétences et leurs tactiques tout au long du scénario, une situation de guerre hybride.

« L’exercice commence par une Initial Entry (entrée initiale) depuis la Belgique vers l’aérodrome d’Héviz-Balaton. Plus tard dans la semaine, les militaires mènent plusieurs opérations spéciales en mettant l’accent sur la reconnaissance spéciale et sur les actions directes », explique le colonel Frédéric Linotte, commandant du SO Regt. « Le bon fonctionnement au niveau du Task Group est essentiel. Trois cycles complets sont réalisés au cours de l’exercice, de la planification au quartier général à l’exécution sur le terrain. »

« Dans le cadre de la transformation du régiment, nous avons décidé d’attribuer aux bataillons davantage de spécialités qui étaient auparavant réparties sur la quasi-totalité de la Composante. Le 2 Commando et le 3 Para sont ainsi devenus véritablement ‘inter-armes’, dans le but de mener des opérations spéciales. Nous utilisons donc cet exercice pour créer un entraînement stimulant pour les différents éléments du régiment afin que nos militaires soient toujours prêts à intervenir lorsque nous avons besoin d’eux. »

En plus des nombreuses actions au sol, l’espace aérien hongrois a été fréquemment occupé par les différents moyens aériens des 1^er et 15^ème Wings. Transports à grande échelle, reconnaissances et évacuations (médicales) ne sont que quelques exemples des actions menées.

« Coopérer étroitement avec les différents Wings est essentiel pour continuer à développer nos compétences. Eastern Breeze est le cinquième exercice majeur mené cette année avec la Composante Air. Maintenir cette continuité est important », conclut le colonel.