Examens médicaux pendant la pandémie du Covid-19

Depuis le 15 mars dernier, les examens médicaux des candidats militaires ne pouvaient plus se dérouler à l’Hôpital Militaire Reine Astrid (HMRA). L’examen médical, maillon indispensable du recrutement et de la sélection, est une priorité pour la Défense. Après une révision pratique du parcours que les candidats doivent suivre, il fut décidé de reprendre le cours des procédures le 20 mai dernier.



Ce mercredi, quelque quarante postulants se présentaient au Service d’Accueil et d’Orientation (SAO) de Neder-Over-Heembeek. Dans des conditions normales, on assiste à un va-et-vient ininterrompu de candidats militaires, examens médicaux compris, mais les choses étaient quelque peu différentes ces dernières semaines. Sur ce point, la crise du coronavirus aura également gravement impacté le fonctionnement quotidien du service.

 

Ce dernier s’est conformé aux mesures en vigueur relatives à l’éloignement social et à l’hygiène des mains. « L’organisation générale de la sélection médicale a été revue afin qu’un maximum de candidats puissent être reçus chaque jour dans les mois à venir », déclarait le commandant Jenny De Keersmaker, responsable communication de la Composante Médicale. « Dans le respect des mesures préventives et sanitaires, bien évidemment. Avant d’être admis au SAO, un candidat doit renseigner s’il a ou a présenté des symptômes du Covid-19 ou s’il a été en contact avec une personne (éventuellement) infectée. Une fois à l’intérieur, chaque postulant doit se laver les mains, porter un masque buccal et remplir un autre questionnaire. La règle du « mètre et demi » doit également être respectée tout au long du processus. »

La grande différence avec « l’ère pré-corona » réside dans sa rationalisation. Pendant les deux premières semaines, le SAO recevra moins de candidats que d’habitude. « Pour l’instant, les candidats forment des groupes de cinq personnes maximum avec un accompagnateur », expliquait le commandant. « Vous aviez l’habitude de recevoir un plan de l’étage et de suivre un parcours. À présent, un superviseur surveille les horaires, l’itinéraire à suivre et applique d’autres directives. Nous restreignons ainsi les contacts entre personnes présentes. »

Les salles d’attente ont également subi une profonde transformation. Des espaces de 1,5 mètre entre les sièges, une capacité maximale ainsi qu’une attente dans le couloir où il est plus aisé de maintenir des distances. En ce qui concerne les masques, leur utilisation est commune à tout le personnel, tant (para)médical qu’administratif. En cas de proches contacts avec les candidats, le personnel médical doit porter un masque FFP2, des lunettes de sécurité, un tablier et des gants. Entre chaque consultation, il désinfectera le matériel usagé et toutes les surfaces qui auraient pu servir au postulant (table d’examen, chaise, bureau).

Ces procédures resteront d’application jusqu’à nouvel ordre, en fonction de l’évolution de la crise et de l’adaptation des décisions gouvernementales qui suivront.

Rein Van den Bergh

Ritchie Sedeyn

DG StratCom