Fin du déploiement de personnel médical de renfort suite à l’incendie d’Aarschot
Ce samedi 30 juillet marquait la fin du déploiement militaire d’infirmiers, aidman et ambulanciers envoyés en renfort dans 5 hôpitaux. Le personnel avait été envoyé à Hasselt (Virga Jesse), Louvain (Gasthuisberg) et Anvers (Erasmus, Stuivenberg, Middelheim). Pour rappel, ce personnel médical avait été déployé en raison de l’activation du plan catastrophe de la province du Brabant flamand car 162 résidents avaient dû être relogés suite à l’incendie qui s’était déclaré à la maison de repos Sint-Rochus d’Aarschot.
Au total, le soutien a représenté 72 jours-homme de travail sur la période allant du 23 au 30 juillet 2022.
Le caporal Stijn a été déployé à Anvers, à l’hôpital de Stuivenberg. Il revient sur cette expérience enrichissante.
« Le samedi 23 juillet, j’ai reçu un message de mon chef de peloton cherchant des ambulanciers disponibles pour un éventuel renfort dans des hôpitaux prévus pour l’accueil des résidents. Sans hésitation, j’ai immédiatement répondu. Quelques heures plus tard, ce standby était effectivement activé et j’étais attendu, avec deux autres collègues ambulanciers, à l’hôpital ZNA Stuivenberg d’Anvers pour renforcer l’équipe de nuit de 21h00 à 07h00. À ce moment-là, nous ne savions pas nécessairement ce qui serait attendu de nous ni pour quelle durée nous apporterions un soutien.
A l’hôpital, nous avons été accueillis par le responsable des services internes et, après une courte visite, nous avons été dispatchés : ma collègue Aïsha et moi-même avons été placés dans un service « fermé » avec 20 personnes à charge et Arne dans un service avec 26 personnes à charge. Nous avons tous deux été aidés par une aide-soignante de la maison de repos même, afin de nous familiariser avec le poste.
Les tâches de nuit consistaient principalement à prodiguer des soins généraux aux résidents : les mettre à l’aise et les rassurer, les aider à se préparer pour la nuit, mettre de l’ordre dans le service, faire la « ronde des couches » plusieurs fois, changer les lits si nécessaire, préparer les médicaments, vérifier le taux de glycémie et, d’une manière générale, répondre aux besoins et aux souhaits des personnes nécessitant des soins.
Les premiers quarts de travail, nous les avons faits avec 3 personnes, mais maintenant, Aïsha et moi sommes tellement habitués que nous pouvons certainement nous débrouiller avec 2 personnes. Bien entendu, nous disposons d’un numéro d’urgence pour la permanence MRS et nous pouvons toujours faire appel, par exemple, au gardien de l’entrée, aux urgences et au collègue soignant MRS dans le service d’Arne.
C’est formidable de pouvoir aider durant cette crise. Les personnes nécessitant des soins, et bien sûr le personnel lui-même, sont extrêmement reconnaissants et ils l’expriment chacun à leur manière. Vous apprenez rapidement à connaître les résidents et chacun a besoin d’une approche individuelle. Même si nous ne parlons que de 20 personnes dans une équipe de nuit de 10 heures, cela nous donne largement de quoi faire.
Je suis devenu ambulancier pour aider les gens. Cela en fait définitivement partie. »