Huit États membres de l’Union européenne soutiennent un projet innovant en matière de lutte contre les mines en mer

Huit états membres de l’Union européenne se sont engagés à soutenir le projet MIRICLE. Il s’agit d’une proposition émanant d’un consortium de 19 entreprises établies dans dix pays de l’UE et proposée dans le cadre de l’European Defence Industrial Development Programme (EDIDP). MIRICLE concourt pour un « Award » dans la catégorie « Résilience en mer ». La Commission européenne annoncera à l’été 2021 la liste des projets retenus (et financés).

 

L’EDIDP est un programme bisannuel (2019-2020) ayant pour but de renforcer la compétitivité de l’industrie de défense de l’Union. Il vise à appuyer les efforts de celle-ci en matière de développement d’équipements et technologies de défense à travers un co-financement issu du budget communautaire. Le budget total de l’EDIDP pour 2019 et 2020 s’élève à 500 millions d’euros.

 

Afin d’appuyer le projet et de le rendre éligible, huit états membres ont cosigné une lettre d’intention et se sont accordés sur des exigences communes initiales.

 

L’acronyme MIRICLE signifie Mine Risk Clearance for Europe. Le projet vise à développer des systèmes semi-autonomes et autonomes de lutte contre les mines maritimes. L’objectif consiste à fournir une boite à outils évolutive et interopérable permettant la neutralisation des menaces tout en gardant l’humain en dehors de la zone de danger. Si ce projet est retenu par l’EDIDP, il constituera la première étape d’un développement de boites à outils successives de luttes contre les mines.

 

Naval Group Belgique coordonne le consortium et ses activités. La durée initiale du projet est de deux ans.

 

Les signataires de la lettre d’intention sont :

  • la Belgique ;
  • l’Estonie ;
  • la France ;
  • la Grèce ;
  • la Lettonie ;
  • les Pays-Bas ;
  • le Portugal et
  • la Roumanie.

 

Les membres du consortium sont :

  • pour la Belgique : Naval Group Belgique, dotOcean, ECA Belgique, SpaceAppS et VLIZ ;
  • pour l’Estonie : Cafa Tech ;
  • pour la France : ECA, Elwave, Naval Group, Onera et Thales ;
  • pour la Grèce : Terra Spatium ;
  • pour la Lettonie : BELSS ;
  • pour les Pays-Bas : ForceApp et TNO ;
  • pour la Pologne : CTM ;
  • pour le Portugal : Sistrade ;
  • pour la Roumanie : METRA ;
  • pour l’Espagne : SAES.
Malek Azoug