Large éventail d’opportunités pour les psychologues à la Défense

Qu’il s’agisse de participer au recrutement, de participer à des missions à l’étranger ou de rejoindre un département comme le Service Général du Renseignement et de la Sécurité (SGRS), les psychologues ne manquent pas de perspectives au sein de la Défense. Quelque 90 psychologues aux profils variés viennent de le rappeler à l’occasion de la conférence BELPSYDEF.

 

Quelque 90 psychologues issus de différentes unités de la Défense se sont rendus, le jeudi 21 septembre, à l’Hôpital Militaire Reine Astrid (HMRA) à Bruxelles à l’invitation du service Recrutement et Sélection (R&S). Provenant de la Composante Médicale, du SGRS, du Civil-Military Engagement Group (Ci-MEG), de l’Ecole Royale Militaire (ERM), des directions générales de la Santé et du Bien-être (DG H&WB) ou des Ressources Humaines (DG HR), ils ont pu nouer des contacts, échanger leurs expériences et partager les perspectives proposées par leurs unités, mais aussi en apprendre davantage sur les diverses possibilités de carrière au sein de la Défense.

 

Unique et varié

 

« Vous pouvez commencer en tant que psychologue au sein du service Recrutement & Sélection, et souvent évoluer rapidement vers d’autres postes », explique le colonel Christ Veermeer du service R&S. « Dès le départ, la politique de rotation est d’application pour faire progresser votre carrière. »

 

Titulaire d’une maîtrise en psychologie clinique, le commandant Liesbet Philippaert a ainsi débuté au sein du Service de Recrutement & Sélection voici plus de dix ans, avant de travailler plusieurs années au Ci-MEG, notamment, puis de rejoindre actuellement  la DG HR.

 

« En dehors de la Défense, en tant que psychologue clinicienne, je me serais peut-être retrouvée à effectuer le même travail pendant 30 ans. Tandis qu’ici, vous avez la possibilité d’évoluer », explique-t-elle. « L’aventure, les exercices et les missions rendent le travail unique et varié. On est en contact avec différentes unités, tant au niveau national qu’international. En outre, on n’est pas parachuté dans une nouvelle fonction mais formé sur le tas, en compagnie de collègues qui suivent la même voie. »

 

Formations rémunérées             

 

Hormis ces nombreuses possibilités de carrière, l’accès à une formation rémunérée constitue un autre aspect attrayant d’un emploi à la Défense. « Vous êtes rémunéré pour toutes les formations que vous suivez », poursuit le colonel Veermeer. « Certaines se déroulent d’ailleurs durant les heures de service, ce qui n’est pas toujours le cas dans le secteur privé. »

 

À une époque où tant la pénurie en personnel que les problèmes de santé mentale sont au cœur des préoccupations, les psychologues constituent un rouage essentiel de la Défense. « Ils sont les capteurs qui nous fournissent les données », estime le lieutenant-général Thierry Esser, directeur de la DG HR. « Leurs formations, expériences et compétences leur permettent de jouer un rôle important dans la santé mentale de notre organisation. »

 

« Les psychologues de Recrutement & Sélection tiennent également une partie de l’avenir de la Défense entre leurs mains. En faisant bien leur travail, ils améliorent le processus de sélection, avec un effet sur la réduction du nombre d’abandons par la suite. »

 

Découvrez tous les postes vacants à la Défense ici : Travailler à la Défense | La Défense (mil.be)

Wilge Decraene

Gert-Jan D’Haene