Le pavillon de la flotte auxiliaire flotte au mât du V902 Libération

L’ancien patrouilleur de la Marine ‘V902 Libération’ (jusqu’en 2010 P902) a repris du service auprès du Corps Royal des Cadets de Marine depuis 2012. Ce weekend, il a pris la direction de Marchienne-au-Pont (près de Charleroi) pour se rendre à la ‘cérémonie du Pardon’ qui se déroulera le week-end des 25 et 26 septembre prochains. Le navire arborera à sa poupe le pavillon de la flotte auxiliaire de la Marine. Une première ! La condition pour arborer ce drapeau est que les sept membres d’équipage du Corps des Cadets de la Marine soient soutenus par un officier de liaison de la Marine.

 

Marchienne-au-Pont (Charleroi) se trouve sur la Sambre. Aucun de nos navires actuels ne peut atteindre cette région de Belgique. La raison principale est la hauteur du tirant d’air trop importante pour passer sous les ponts fixes se trouvant sur la voie d’eau vers Charleroi. D’où l’idée du commandement de la Marine d’utiliser le navire du Corps Royal des Cadets de Marine (association parrainée par notre Marine).

 

Durant le week-end du Pardon, la Marine sera présente avec divers stands dont un de promotion des métiers de notre composante.

 

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Rappel :

Grâce aux modifications apportés au Code Belge de la Navigation (CBN) le 18 juin 2020,

« La Défense peut utiliser des navires de souveraineté belge afin d’effectuer d’autres tâches que des missions militaires. Cette nouvelle définition facilite l’utilisation de navires qui, pour être placés sous le commandement opérationnel de la Défense, n’en sont pas pour autant des navires de guerre au sens classique de l’article 29 de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer. L’extension de la définition du navire de souveraineté belge dans le CBN a notamment pour objectif de permettre l’exploitation de navires qui, bien que leur équipage soit composé (au moins en partie) de civils, naviguent néanmoins sous le commandement opérationnel de la Défense. Ce modèle n’est pas exceptionnel et est utilisé dans d’autres pays tels que le Royaume-Uni, par le biais de sa RFA (Royal Fleet Auxiliary). »

 

Il est à noter que : « Le personnel militaire à bord des navires de souveraineté belge à équipage mixte militaire et civil, naviguant sous le commandement opérationnel du ministère de la Défense, sera soumis à la législation pénale militaire et à la discipline militaire. »

 

Afin de distinguer ces « navires de souveraineté » de la Défense belge des navires de guerre belges et des navires de souveraineté dépendant d’autres autorités, ceux-ci battront un pavillon dont les caractéristiques ont été définies par un arrêté royal du 10 juin 2020, à savoir : « de bleu marine, dans le quadrant supérieur gauche le drapeau de la composante marine et au milieu de la moitié droite d’une ancre la gumène accolée, et surmontée d’une couronne royale, le tout d’argent ».

 

Ref : (https://www.defence-institute.be/wp-content/uploads/2021/04/rmb-21-art-08.pdf )

Yves Swertvaegher

Jorn Urbain

Patrick Fockenoy