Comment éviter les départs précoces des nouvelles recrues durant leur formation ? Quel est le meilleur encadrement pour ces candidats militaires ? C’est pour répondre à ces questions que, le 31 mars dernier, la Direction générale des Ressources humaines a convié, autour d’une table ronde et en présence du Chef de la Défense l’amiral Michel Hofman, les responsables du recrutement et de la formation, des centres régionaux de formation militaire.

Il est nécessaire pour la Défense de stabiliser la situation du personnel à partir de 2024, comme l’y encourage le plan STAR (Security & Service – Technology – Ambition – Resilience). Le recrutement s’est donc intensifié et doit proposer une approche adaptée aux nouvelles générations. Mais il faut aussi lutter contre le phénomène d’attrition, en particulier les départs précoces des nouvelles recrues, et favoriser ainsi la rétention du personnel.

Centres de formation

Du côté des centres de formation, la charge de travail augmente en permanence et doit également évoluer. Lors de cette table ronde, les instructeurs en particulier ont témoigné de la pression croissante à laquelle ils sont soumis. L’occasion pour tout le monde d’échanger les points de vue, et plus largement de discuter des chiffres actuels du recrutement, de la qualité de la formation militaire et de l’encadrement des instructeurs.

Des sanctions proportionnées

Les activités physiques sont inévitablement liées au travail de soldat et s’inscrivent dans la culture de l’organisation. Quant aux sanctions de nature physique et sportive (pompages, running nocturne), elles doivent toujours être proportionnelles et légitimes. Et surtout, elles doivent répondre à un objectif de formation. Ces conditions ont fait l’unanimité autour de la table. Chaque militaire, chaque employé doivent répondre d’une bonne conduite et respecter les valeurs de la Défense : intégrité, loyauté, respect et courage.