Ballons-sondes à Elsenborn

Le 23 mars dernier, une équipe météorologique lançait un ballon-sonde depuis le terrain d’entraînement militaire d’Elsenborn. Les météorologues de notre Wing Méteo y œuvrent pour le moment en appui du Bataillon Artillerie de la Composante Terre.

 

Le ballon, gonflé à l’hélium, est équipé d’une sonde qui mesure la température, l’humidité, la vitesse et la force du vent à tous les niveaux de l’atmosphère qu’elle explore. Les données relevées par la sonde sont envoyées directement à un ordinateur via une antenne connectée à un récepteur. Ce dernier analysera les informations collectées pour une exploitation ultérieure par nos météorologues. Au fur et à mesure que le ballon gagne en altitude, il gonfle davantage, selon la densité de l’air, jusqu’à son éclatement. À ce moment, les mesures cessent et la sonde amorce sa descente à l’aide d’un parachute.

 

Les données du ballon météorologique sont essentielles au bon fonctionnement des différentes missions du Bataillon Artillerie de la Composante Terre. Tout d’abord, la hauteur des nuages ​​joue un rôle important pour le Joint Terminal Attack Controller (JTAC), le militaire qui guide les pilotes de F‑16 depuis le sol vers leur cible. Ensuite, la direction et la vitesse du vent sont primordiales aux calculs de la trajectoire de tir des tireurs mortier.

 

Depuis le transfert des unités d’artillerie et de la 80 escadrille UAV depuis plusieurs années vers d’autres casernes de Belgique, le camp militaire d’Elsenborn ne dispose plus de sa propre station météo. Le retour, temporaire, du ballon-sonde dans cette zone d’entraînement militaire aura procuré un avantage professionnel et généré une certaine nostalgie parmi les militaires présents.

Jozef Vanden Broeck et Anuschka Goffin (FR - source)

Michael Moors