Deux jours de réflexion pour mieux préparer l’avenir

Comment préparer au mieux notre pays aux crises et aux conflits à venir ? C’est la question sur laquelle se penchent depuis ce 19 avril et ce, durant deux jours, un large panel d’experts nationaux et internationaux réunis à l’École Royale Militaire de Bruxelles. La ministre de la Défense, Ludivine Dedonder, a profité de cette occasion pour partager son point de vue sur le sujet.

 

« Le capital humain est au centre de mes réflexions, mais surtout de mes actions », entame la ministre. « Le personnel, la résilience, les infrastructures, les capacités à caractère dual au service de la population sont au cœur de mes préoccupations. Ce colloque est conforme à mon souhait de pouvoir disposer d’éléments permettant au monde politique de se positionner pour l’avenir »

 

« Défense totale »

 

Le colloque réunit de nombreux experts pour réfléchir, durant deux jours, au travers de tables rondes, à deux questions importantes pour faire face à une crise : la résilience de la société et le concept de « défense totale ».

 

En effet, notre pays est responsable de la protection de ses citoyens, de la défense de son territoire et de son indépendance. Qu’il s’agisse de catastrophes naturelles ou du retour de la guerre sur le sol européen, plusieurs événements récents prouvent que la sécurité sous toutes ses facettes doit être une priorité.

 

Du personnel compétent et entraîné

 

« Un des éléments clés est et restera le personnel disponible, compétent, formé, entraîné régulièrement et mobilisable selon des échelles temporelles définies », reprend la ministre.

 

Ce n’est donc pas uniquement la qualité d’un individu qui est importante. Pour assurer la sécurité du pays et faire face aux menaces virtuelles et physiques, il est aussi indispensable de pouvoir disposer d’une masse suffisante de personnes mobilisables à court terme.

 

Coopération et partenariats

 

L’ambition de ce symposium est de s’interroger sur l’adéquation des investissements, des équipements et des structures. Outre la coopération nécessaire entre les secteurs civil et militaire, une autre question indispensable sera abordée, à savoir les partenariats public-privé qui doivent être mis en place pour protéger nos infrastructures critiques.

 

« Tous les panels constitués me paraissent prometteurs pour apporter une série de réflexions aux multiples interrogations que nous pouvons avoir et dégager des options possibles en vue de renforcer l’indispensable coopération civilo-militaire et notre propre sécurité en général. Des choix de société doivent être faits et les moyens doivent être posés », a conclu la ministre dans son discours d’ouverture.

Nathalie Mylle

Rosalie Schallon