Le 4 mars, un A400M est parti de l’aéroport militaire de Melsbroek à destination de la Roumanie. À bord se trouvait l’avant-garde des militaires belges qui font partie de la force d’intervention rapide (NRF) de l’OTAN.

Les premiers militaires de plusieurs unités différentes sont partis aujourd’hui de Melsbroek vers la Roumanie. La majorité du Bataillon 1/3 Lanciers mais aussi de quelques militaires de la logistique, de la composante médicale et des transmissions. Ils prépareront tout sur place pour l’arrivée du gros du détachement belge qui partira dans les prochains jours.

Le commandant de compagnie, qui part pour la Roumanie, déclare: « Quand l’invasion est devenue un fait, je savais quelque part que la NRF allait être activée et que je pouvais m’attendre à un appel téléphonique. C’est à cela que nous sommes entraînés. Nous sommes excités car c’est une situation exceptionnelle mais en même temps, ce n’est pas facile de devoir partir si brusquement. »

Pour certains d’entre eux, il s’agit de la première mission à l’étranger. « Je suis un peu nerveux, parce que vous ne savez pas ce que vous allez vivre. Mais d’un autre côté, je me réjouis d’en faire partie », déclare un jeune militaire du 1/3 Lanciers. Un collègue ajoute : « Le plus difficile est de dire au revoir à la famille et aux amis en si peu de temps mais nous savions que cela pouvait arriver et nous sommes prêts. »

Le lieutenant-colonel Didier Plas, Chef de Corps du 1/3L, est également venu soutenir son personnel sur le départ et a eu des mots d’encouragement pour chacun d’entre eux. « Je suis convaincu qu’ils s’en sortiront très bien. Ils sont prêts et je suis très fier d’eux. »

En Roumanie, le détachement belge travaillera en étroite collaboration avec les militaires français du 27^ème Bataillon de Chasseurs Alpins, afin d’assurer ensemble la sécurité collective des alliés de l’OTAN.