L’Institut Flamand de la Mer et la Marine belge unissent leurs forces
Le mercredi 28 février 2024, l’Institut Flamand de la Mer et la Marine belge ont signé un accord-cadre de collaboration à long terme. Les efforts conjoints n’ont pas eu lieu par hasard à Ostende, haut lieu de l’expertise belge en matière de lutte contre les mines.
L’Institut Flamand de la Mer (VLIZ) est un institut de recherche indépendant qui rassemble les connaissances scientifiques sur les côtes, les mers et les océans et les partage le plus largement possible. Cette nouvelle collaboration s’appuie sur une base solide : le VLIZ participe notamment à la recherche et au développement, dans un cadre plus large, des nouveaux navires de lutte contre les mines de la Marine belge.
Cadre général
Le réseau VLIZ s’étend à travers le monde entier et comprend de nombreux autres instituts avec lesquels il partage ses connaissances. Le capitaine de corvette Ilja Van Hespen a présenté un bref exposé sur le cadre général créé entre la Défense, et plus précisément la Marine, et le VLIZ. Plusieurs points forts ont été soulignés. La Défense et le VLIZ peuvent partager leurs données marines, et le VLIZ agit en tant qu’expert en gestion de données.
La collaboration comprend également le développement et la mise en œuvre d’infrastructures pour la gestion des données marines et les observations marines. De plus, il y a également un échange de connaissances, à la fois techniques et administratives, avec un accent particulier sur les navires sans équipage. Et ce n’est pas tout : le gouverneur de la province de Flandre-Occidentale, Carl Decaluwé, voit cet accord comme un tremplin pour renforcer la coopération actuelle et lancer de nouveaux projets. Il a également souligné la nécessité d’unir les forces, compte tenu de la situation géopolitique.
Intégrité et sécurité du territoire belge
La Marine a pour mission de préserver l’intégrité et la sécurité du territoire belge, y compris la mer, la côte et les infrastructures. La Marine est l’une des autorités belges compétentes dans ce domaine. Il s’agit donc d’une opportunité idéale pour impliquer le réseau VLIZ, qui compte 1 900 scientifiques marins.
La Marine belge est experte en matière de lutte contre les mines et la classification des fonds marins est très importante à cet égard. Grâce à l’échange de données, cette expertise peut être approfondie. Ces données ne sont pas seulement utiles dans le domaine du déminage, les données et les connaissances sur la biodiversité et les courants océaniques se révéleront également utiles dans les activités militaires telles que la lutte anti-sous-marine. Le partenariat contribuera également à fournir aux décideurs politiques des informations fiables leur permettant de prendre des décisions en connaissance de cause. Il s’agit là d’une belle avancée vers une coopération accrue entre la Défense, le monde académique et l’industrie.